Collectif de Pontou
Accueil du site > Historique > Bulletin n° 6

Bulletin n° 6

vendredi 13 novembre 2009


ASSOCIATION COLLECTIF DE PONTOU

Bulletin n° 6

2008 : une année décisive pour notre combat

Nous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2008 aux membres, aux donateurs et aux sympathisants de notre association. Cette année devrait être capitale pour les actions que nous menons pour obtenir l’arrêt définitif de l’exploitation de la gravière de Pontou depuis fin 2006.

Nous avons à vous faire part du décès du président de notre association, Jean-Pierre Lascaux, le 21 décembre. Jean-Pierre avait pris très à cœur l’affaire de la gravière et s’était très activement investi dans des actions visant à empêcher la reprise de l’exploitation et dans la surveillance des opérations sur le site pour le compte du collectif. Nous avons perdu un ami : pour la vallée de la Dordogne, c’est un de ses plus fidèles défenseurs qui disparaît. Jusqu’à la désignation d’un autre président, Jeanine Boudie, vice-présidente, assure l’intérim.

Comme nous l’avions envisagé dans notre bulletin précédent à la suite du vote favorable de la commission des carrières du 4 Septembre, la préfecture a pris, en date du 19 Novembre 2007, sans attendre les résultats d’une étude hydraulique complémentaire qu’elle avait demandée et dont on annonçait la remise en Septembre, un arrêté autorisant la société STL (acquise en début 2007 par le groupe Tarmac France) à reprendre ses activités d’exploitation de la gravière sur les parties centrale et sud-ouest du site dans les conditions générales décrites dans son étude d’impact. L’extraction a repris immédiatement sur l’extension sud-ouest. On peut relever qu’une période de près d’un an sans extraction est un premier résultat tangible de l’action du collectif.

Plusieurs aspects de cet arrêté sont d’ailleurs à mentionner : Pour l’extension nord-est demandée, en considération de son enclavement dans une zone de protection de la nature (Natura 2000), STL doit fournir, pour la fin Juin 2008, une étude floristique établissant qu’il est possible ou impossible d’exploiter cette extension sans impact majeur sur son environnement et, « le cas échéant » (sic), proposer des mesures compensatoires, ceci avant d’être autorisée à en commencer l’exploitation (à noter que cette disposition devrait empêcher la construction des merlons anti-bruit, demandés par la DDASS et la mairie de Saint-Denis-lès-Martel et prévus par l’arrêté pour protéger le domaine de Pontou et le hameau de Pontou contre les bruits de l’exploitation, au minimum pendant six mois, ou de façon définitive si l’extraction sur l’extension se révèle impossible). Une commission de concertation et de suivi des activités de la gravière est mise en place par l’arrêté. Elle devrait se réunir chaque année selon des modalités qui restent à définir. Des représentants des riverains et du collectif pourraient y siéger. L’arrêté interdit par ailleurs tout apport de matériaux d’origine extérieure sur le site (en particulier des gravats envisagés par STL dans sa demande), disposition très favorable à la protection de la nappe phréatique qui baigne la gravière et des eaux de la Dordogne, mais qui a pour conséquence de rendre techniquement impossible le ré

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette